Cette Lyonnaise passionnée par son métier est venue en Belgique via Altran, l’une des sociétés de conseil en innovation et ingénierie avancée les plus performantes de l’Hexagone... et n’a jamais plus quitté le Royaume !

Quand elle rejoint Altran en 2001 à Lyon, après des études d’ingénieur à Grenoble, Christelle est tout de suite passionnée. La société française de conseil en innovation et ingénierie avancée, fondée en 1982 par Alexis Kniazeff et Hubert Martigny et dont l’expansion a été fulgurante, compte alors 14.000 personnes (27.000 aujourd’hui) et l’ingénieur sait qu’elle pourra s’y diversifier… donc s’y épanouir. Cinq ans seulement après ses débuts, une première offre se profile, elle accepte un poste de business manager. « Un premier cap, lié à celui de la trentaine, sans doute », sourit la Française originaire de Lyon. « C’était sans compter que j’ai très vite eu envie de voir autre chose, même si j’adorais mon métier. »
Et ça tombe bien, car en 2008, on lui propose un changement radical : quitter Lyon pour la Belgique et rejoindre la filiale à Bruxelles, où elle dirige à présent Life Sciences & Chemicals. Elle constate, en regardant le chemin parcouru, que le défi belge a été ardu. « Je n’en avais pas nécessairement mesuré toutes les difficultés, comme celle de développer un nouveau département dans trois langues différentes », se souvient celle pour qui le travail est une passion. « Je me suis mise au néerlandais de façon quasi militaire, j’ai développé et amélioré mes connaissances en anglais… je me suis adaptée au monde du travail belge ! » Christelle a très vite apprécié Bruxelles, qu’elle ne connaissait pas du tout avant de s’y installer. « C’est une ville à dimension humaine, la vie y est très plaisante et j’aime sa population multiculturelle. Parfois, certains me disent leur étonnement quand ils savent que j’ai quitté volontairement le soleil lyonnais pour la pluie belge, mais la qualité de vie a aussi ses avantages ! D’ailleurs, ma famille, qui me rend régulièrement visite, adore aussi la capitale belge », sourit l’ingénieur de 40 ans.
Depuis, elle y a rencontré son compagnon - belge -  et ne se voit pas retourner travailler en France. « Le marché du travail et ses codes sont terriblement différents. En Belgique, la culture professionnelle est plus basée sur l’humain et la confiance, on ne progresse pas toujours de façon traditionnelle, alors qu’en France, l’évolution est plus classique. Je n’aurais peut-être pas eu le même parcours si j’étais restée dans l’Hexagone ».
Site : altran.be.