Franck Besnard - Estée Lauder Benelux

Paru dans JV 52 - décembre 2015 / janvier 2016 | Texte : Alain Lefebvre, Photos : Mireille Roobaert

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Franck Besnard vient d’un petit village du centre de la Bretagne, Loudéac pour être précis, mais son « cœur vient de la Bretagne Sud, pour la mer, le sport et les paysages ». Après son bac, il se dirige vers le commerce, et est reçu à l’ESCP, à Paris. Aimant les grands espaces, il part ensuite six mois en Nouvelle Zélande, dans le cadre d’un poste d’expansion économique au sein de l’ambassade de France de Wellington. L’idée est d’aider les entrepreneurs français à pénétrer les marchés extérieurs et trouver des soutiens locaux. Cette courte expatriation satisfait ses goûts personnels pour la nature, le rugby et la voile. Mais sa carrière professionnelle prend un chemin beaucoup plus attendu à son retour à Paris, où il rejoint L’Oréal pour y aborder l’univers du luxe à grande échelle, puis Kering, qui s’appelle encore PPR, où il affûte ses armes chez Boucheron.

Il intègre ensuite Estée Lauder il y a douze ans, au moment où le groupe américain se développe, et trouve dans cette coïncidence structurelle une opportunité qui répond à ses aspirations. Plutôt direct et dynamique, il aime les défis et les marchés qui bougent, et a vécu comme une chance les sept postes qu’il a occupés durant ces douze dernières années. Avant de venir à Bruxelles, il s’occupait de Clinique pour l’Europe, le Moyen Orient, l’Inde et l’Afrique, ce qui représentait environ 15 pays. Aujourd’hui, son poste de directeur général d’Estée Lauder Benelux a inversé les chiffres, puisqu’il gère la destinée de 15 marques dans une seule zone. Ce qui est plus ou moins le même boulot, assure-t-il, en ayant l’avantage d’avoir des responsabilités sur tous les acteurs de chaque marque, « de A à Z ». Son style un peu brut lui a valu quelques incompréhensions dans les premiers mois, qu’il reconnaît avec beaucoup de sincérité, mais aujourd’hui les équipes sont rassurées, et chacun a trouvé le moyen de communiquer, de se faire confiance et d’avancer ensemble.

Côté famille, il n’a fait venir sa femme et ses deux fils qu’en juillet dernier, après avoir « marketé » leur venue auprès de ses enfants. Ce qui veut dire qu’ils sont venus passer quelques week-ends ludiques en Belgique, puis ont naturellement annoncé comme une fête le prochain déménagement. Ses fils de 10 et 12 ans ont suivi le mouvement, répondant favorablement aux propositions parentales qui, visiblement, occupent activement leurs emplois du temps. Une fois inscrits au Lycée français et installés dans une maison à Uccle, ils ont profité d’une mère qui découvre avec beaucoup d’enthousiasme son nouveau statut de femme au foyer, et assure le suivi des cours de rugby, piano, guitare, chant, tennis... Le sport et la musique sont au centre du « projet éducatif » de la famille, ce qui paraît tout à fait satisfaire leur progéniture. Le week-end, les enfants suivent à vélo leurs parents, marathoniens tous les deux, qui explorent la forêt de Soignes. Et ont décidé de prendre la Belgique par son meilleur côté : son art de vivre !

Site : esteelauder.be

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