On y entre pour boire un verre et ... on s'y éternise !

Bar du Matin

Un espace simple d'apparence mais avec une série de signatures architecturales réussies. Au centre, le bar domine avec son splendide comptoir garant de son authenticité. La terrasse, elle aussi, est une réussite qui aspire le soleil. Le matin on vient y prendre un petit café, un jus de fruits frais et un croissant. Le midi, on s'arrête pour un casse-croûte, soit des salades légères et des sandwichs. A quatre heures, c'est le moment du thé à la menthe. Mais l'heure bleue du Bar du Matin, c'est celle de l'apéro : vin blanc ou bière blanche que l'on sirote en grignotants quelques cacahouètes ou une saucisse sèche régressive.

Café Elvis

La trame est celle d'une enseigne tout en longueur qui détonne. Quatorze tabourets en cuir naturel  se dressent comme des "i" devant un comptoir bleu surmonté d'un plafond en forme de caisson lumineux. Lorsqu'on prend place dans le décor, l'impression qui domine est de ressembler à un personnage d'Edward Hopper. Ce qui est sûr, c'est que l'endroit va comme un gant aux oiseaux de nuit qui peuvent y faire le plein de tapas. Tortilla, patatas bravas, calamar à la plancha, chorizo piquant... tout cela ressemble diablement à l'Espagne même si la carte n'hésite pas à filer encore plus au sud en proposant falafels, houmous et galettes fines de sésame.

Café Tulipant

Côté décor, c'est une réussite. Soit une vaste salle laissée assez brute au coeur de laquelle trône une somptueuse banquette en bois. L'endroit est lumineux, il respire. Mais le plus convaincant, c'est le choix de proposer une cuisine digne de ce nom ... à l'heure où des bars ne s'encombrent pas avec ce poste qui fait immanquablement monter les coûts en flèche. Le duo de chefs s'en sort très bien à l'image d'un très bon maki de saumon mi-cuit. Des évènements émaillent chaque jour de la semaine: dj sets, mixologiste invité, accords mets-vins à l'honneur, croquettes offertes à l'achat d'une bouteille de vin le mercredi. 

Le Grand Central

Le pitch ? Un espace de 600m2 situé dans le bas de la rue Belliard. Ce bar occupe deux niveaux d'une construction de 11 étages posée sur un jeu de pilotis en X. Côté contenu, ce Grand Central se découvre comme l'un de ces bars à vivre qui accompagnent les citadins tout au long de la journée. Au petit-déjeuner, on se régale d'un excellent pain brioché à la maquée et la rhubarbe. Le midi, on déjeune de bowls, burgers, bagels. Le soir c'est cocktails et bières accompagnés de grignotages.

Kaffabar

Commander un café n'a jamais été aussi passionnant qu'aujourd'hui. Kaffabar incarne parfaitement cette révolution de palais. Passe encore que le café y soit servi à travers une impressionnante série de formats - du ristretto au café latte, en passant par le dopio ou le macchiato. Ce qui impressionne le plus, c'est que l'on peut y choisir le processus de percolation. Et ce n'est pas tout, il est aussi possible de calibrer son "petit serré" selon la provenance des grains de café. On y propose également des cocktails à base de café dans lesquels cette boisson populaire croise le chemin du gin ou du porto. Petite restauration de qualité en sus.

Robinet

Le décor est planté : un long bar de marbre épais structure le volume, tandis qu'une petite cuisine vitrée le parachève. Derrière le bar, des caisses en bois alignent les bouteilles et préparations maison stockées dans des dames-jeannes. Une impression de justesse DIY se dégage de l'ensemble. Le point culminant de cet esprit ? La trancheuse sur laquelle le pain ( venu de la boulangerie LaBoule) est découpé à intervalles réguliers. Cette vibration qui scande l'enseigne agit comme une madeleine de Proust. Autre coup de génie, l'idée d'avoir fait appel à Yannick Aeken (Humphrey, Oficina) pour une série de préparations homemade : salades de saison, planches de salaisons, fritatas, quiches, sandwich ... Bien vu également, des boissons non alcoolisées réalisées sur place dont le savoureux "Robinet Cola" à base de vanille et caramel, gingembre, zestes d'orange et de coriandre.