
Pour Lydwine, amoureuse de l’Afrique, une nouvelle expérience de vie en Côte d’Ivoire est un véritable bonheur. Chaque week-end, lorsque la famille prend son bateau pour partir sur la lagune, la jeune femme continue à s’émerveiller et profiter pleinement de la chance de découvrir ce beau pays d’Afrique de l’Ouest.
Les déménagements, Lydwine connaît. Épouse d’officier, elle refait ses cartons tous les trois ans et emmène sa tribu de quatre enfants à travers le monde. Cameroun, Guyane, France et sa province. Aujourd’hui Abidjan. Si tout est facile et accessible en Côte d’Ivoire, Abidjan fait partie de ces mégalopoles gigantesques, tentaculaires, polluées et étendues à perte de vue où les quartiers sont autant de villes dans la ville. Avec son centre d’affaires doté de gratte-ciel, le Plateau, et ces « malls », la ville a tout d’une immense capitale européenne. Ce sont les Ivoiriens qui rendent la ville sympathique. Les Abidjanais sont agréables même si la population reste divisée entre les notables, qui ont bénéficié du regain économique des dix dernières années, et les plus pauvres.
Accueillants, francophiles, toujours prêts à rendre service, les Ivoiriens sont bienveillants. Sauf peut être au volant ! Sur ces immenses artères qui sillonnent la capitale, il faut rester en alerte en permanence car les conducteurs roulent très vite, mal et parfois sans permis… Qu’à cela ne tienne, Lydwine sillonne la ville pour conduire ses enfants au Lycée français situé à seize kilomètres de la base militaire où la famille séjourne et poursuivre son travail de bénévole au sein de l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque Enfants du Monde (site : mecenat-cardiaque.org).
La Française assure le suivi scolaire de ces enfants envoyés en France pour subir des opérations pour lesquelles ils ne peuvent être soignés dans leur pays d’origine. Pour chaque dossier, qu’elle étudie et sélectionne avec minutie, il lui faut trouver des parrains susceptibles de financer la scolarité de ces enfants, une fois revenus dans leur pays. « Je suis le trait d’union entre les familles parrainées, les parrains et l’association », explique-t-elle avec enthousiasme. Une façon gratifiante de venir en aide à des familles défavorisées qui n’ont rien mais donnent tout lorsque Lydwine, la « tou babou » (toute blanche) va leur rendre visite. à chaque rencontre, son arrivée est l’occasion d’une fête. « J’en suis à mon troisième coq offert en deux ans ! », lance-t-elle en souriant.
Solidarité
Outre cette activité et son job de maman à plein temps, Lydwine coordonne les actions du « Movember » local. Contraction de moustache et november, le phénomène anglo-saxon vise à récolter des fonds au profit de la lutte contre les maladies masculines, rebaptisé ici « M’Abidjan ». Challenges sportifs, déjeuners ou dîners caritatifs, expo, concerts, vente de tee shirts : autant d’actions visant à réunir des dons.
Le week-end, elle se ressource en famille. Au programme ? Sortie en bateau à moteur sur la lagune jusqu’à Grand Bassam ou Assinie, déjeuner de poisson braisé et banane Plantin dans un maquis (gargote locale), sports nautiques, restaurants entre amis. Et puis les virées en brousse : les parcs nationaux, la réserve du Mont Nimba, la région des dix-huit montagnes…
Ses adresses :
Dîner « chez Ambroise »
Terrain de foot le jour en plein quartier Marcory, ce lieu authentique, les pieds dans le sable, se transforme en « maquis » (restaurant gargote) le soir et rassemble Ivoiriens, Libanais et Français. Nourriture ivoirienne.
Tél : 00 225 05 78 36 00.
Déjeuner au Débarcadère
Sur la lagune à Treichville, le restaurant Le Débarcadère sert une nourriture locale savoureuse au bord de l’eau ! Rafraîchissant.
Tél : 00 225 40 82 57 31
Ou à l’Abidjan Café
L’Abidjan café a tout d’une brasserie parisienne sous les tropiques. Plats français et européens. Clientèle cosmopolite et ambiance animée garantie.
Angle Rue Lecoeur, et avenue Terrasson de Fougères, Plateau. Tél : 00 225 87 46 79 47.
Prendre un verre au Parker Place
Temple du reggae, le Parker Place s’inspire de l’esprit des pubs londoniens. Ambiance agréable et décontractée. Ouvert du jeudi au dimanche.
Rue Paul Langevin. Tél : 00 225 05 37 34 59.
Ou au Bushman
Avec son très agréable roof top et sa déco originale et décalée, le Bushman est un endroit cosy idéal pour boire un verre, dîner ou même séjourner puisque le lieu propose aussi des chambres.
Quartier riviera. Tél : 00 225 59 49 66 51.
Se rendre à l’Ile Boulay
Non loin de Yopougon, l’île, encore préservée, offre une végétation luxuriante. Idéale pour la pratique de sports nautiques en toute sécurité.
Possibilité de se restaurer sur place dans des maquis abordables.
Passer un dimanche à Grand Bassam
à 30 minutes de la capitale, Grand Bassam est l’ancienne capitale coloniale qui présente encore de beaux vestiges et un intérêt touristique bien plus important qu’Abidjan !
Et séjourner à l’hôtel Assoyam Beach
Haut-lieu de retrouvailles des Abidjanais le week-end. Agréable hôtel tout bleu et blanc. Bonne nourriture et chambres coquettes. Dépaysant.
Bv Treich-Laplène, Grand Bassam. Tél : 00 225 21 30 15 57. Site : horest-grandbassam.com.
Week-end à Assinie
Station balnéaire, Assinie est située à 80km à l’est d’Abidjan. Coin paradisiaque sous les cocotiers entre mer et lagune à seulement une heure de la capitale. Possibilité de louer des « cabanons » au Kamé surf camp, façon « roots ».
Tél : 00 225 08 00
Ou plus luxueux : à l’hôtel Zion
Tél : 00 225 54 33 33 43, site : hotel-zion.com.